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Articles

Affichage des articles du novembre, 2017

Le vertige de l'amour...la brûlure du désir...

Correspondance 1944-1959, Albert CAMUS et Maria CASARES. éditions GALLIMARD, 1275 "délicieuses" pages. A l'air du numérique, des sms, émoticônes et autres expressions réduites de la pensée, qui songerait à lire les 865 lettres incandescentes de cette correspondance qui dura quinze ans entre le prix Nobel de littérature 1957 et la talentueuse actrice Maria Casarès. Je ne peux que remercier chaleureusement et tendrement la personne qui m'a fait connaître la relation qui unissait ces deux êtres et cette correspondance inédite que la fille de A. Camus, Catherine, a accepté de publier pour le plus grand bonheur des amoureux de la belle littérature. Parce que cet objet est d'une qualité littéraire inouïe! Je n'ai certes pas de sympathie particulière pour les hommes volages, et il est une évidence, Albert Camus aimait les femmes, mais n'était amoureux que d'une seule. C'est en 1944, que Camus (1913-1960) et Maria (1922-1996) se rencontrent et de

BARBARA à la Philharmonie de Paris...

Exposition "BARBARA" actuellement à la Philharmonie de Paris N'oublie pas que l'aube revient quand même et même pâle le jour se lève encore. Pour parler d'amour, on peut évoquer celui que Barbara portait à son public, et à qui elle a fait sa plus belle déclaration avec "ma plus belle histoire d'amour c'est vous". Ce lien indéfectible qu'elle créa avec ce public dont elle fut elle-même admirative. A l'occasion du vingtième anniversaire de sa disparition, la Philharmonie de Paris consacre une exposition à la dame mystérieuse, solitaire qui se disait brume mais qui est armure, force, lumière...ses mots jaillissent et sa voix nous bouleverse. Ne ratez pas cette exposition qui vous accueillera jusqu'au 28 janvier 2018; entre photos, documents d'archives, sons, images, costumes, textes écrits de la main de Barbara...vous serez saisi par la beauté de cette femme et par sa détermination infaillible quels

Les rives de l'amour....

J'ouvre ici un cycle pour parler de l'amour, expliquer l'amour, dire l'étreinte, clamer sa passion et ce grâce notamment à la poésie, les correspondances des écrivains...parce que les tourments de la passion peuvent traverser chacun de nous avec plus ou moins d'intensité, nous trouvons dans l'art et la littérature de quoi apprendre à résister au chagrin, endurcir son coeur (et pourquoi pas!), élever son âme, acquérir en sagesse face à ceux qui ne comprennent pas qu'il est des coeurs fragiles! Ceux/celles qui aiment vivre leurs passions amoureuses intégralement ne peuvent pas se contenter d'un brouillon et face au doute qui s'installe certain(e)s préfèreront le prolonger afin de faire durer l'espoir, même si la vérité a déjà pris place dans notre for intérieur. Quand les pauvres espoirs s'envolent, que le coeur se flétrit et que l'on s'enfonce dans le renoncement, la poésie et la littérature peuvent être une aide précieuse pou

DU GRAND CINEMA // Eyes wide shut de Stanley KUBRICK

William Harford et sa femme Alice mènent la vie banale d'un jeune couple new-yorkais...Aussi lorsque Alice révèle à son mari ses fantasmes adultères, William, dévoré par cette troublante confession, cède à la jalousie et au jeu de la tentation. Il entame alors un périple nocturne où ses obsessions le mènent en des lieux étranges et mystérieux... Cinéphile depuis mon plus jeune âge, je ne peux qu'être enthousiaste à l'idée de parler de cette passion qui m'a doucement menée jusqu'à la littérature et a fait de cette dernière une échappatoire à la médiocrité du quotidien et à la routine abrutissante dans laquelle peuvent tomber nos vies.  Il est des films que l'on ne peut que faire figurer dans son palmarès des chefs-d'oeuvre du 7 ème art.  Ainsi EYES WIDE SHUT que certains ont jugé choquant, d'autres fascinant...mais qui ne laisse personne indifférent, à l'image de son réalisateur, l'immense Stanley KUBRICK (1928-1999), qui décède pendant l