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Articles

Affichage des articles du janvier, 2018

Les souffrances du jeune Werther, Goethe

Les souffrances du jeune Werther, roman (épistolaire), J.W von Goethe, 1774, 173 pages. Ce blog étant mon espace de liberté et désirant m'y exprimer comme je le souhaite, je ne vais pas aujourd'hui vous rédiger un avis comme je le fais habituellement. Je vais vous laisser lire quelques extraits qui parleront d'eux-mêmes aux vrais férus de littérature, aux fins lettrés.  D'ailleurs je rédigerai prochainement une chronique sur ma conception de l'art de lire. En effet, il y a la littérature exigeante, "haut de gamme" si je puis dire et il y a la littérature de "gare" ou de "plage", dit ainsi cela peut paraître péjoratif, il n'en reste pas moins que toutes les littératures ne se valent pas!! Je souhaite me libérer des contraintes du lecteur moderne 2.0 même si d'une certaine façon j'y prends part avec ma présence sur ce blog, j'y reviendrai en développant mon point de vue ultrérieurement. En attendant ma diatribe c

Classique du cinéma français

César et Rosalie, un film de Claude Sautet, 1972. Révisons nos classiques... Quand la lecture du soir cède la place à un bon film, il n'y a que l'embarras du choix pour satisfaire un besoin accru de voir du bon cinéma, le cinéphile étant naturellement animé par une approche érudite du cinéma quand d'autres sont de simples consommateurs de produits industriels. L' esthète ne joue évidemment pas dans la même division et ne peut se satisfaire de la culture flasque.  Revenons à ce chef d'œuvre du cinéma français qui n'est autre que l'histoire d'un "ménage à trois" ; Claude Sautet (dont la relation avec Romy Schneider n'est pas un secret), réalise ici un film dans la continuité de "les choses de la vie" (du roman éponyme de Paul Guimard) toujours avec Romy Schneider dans un trio inverse (un homme dans le coma se remémore les deux femmes qui comptent le plus dans sa vie). Je ne referai pas ici l'analyse d'un film que d

Coups de coeur théâtre 2017...

Lucrèce Borgia de Victor Hugo, 1833. Tartuffe de Molière, 1669. Deux époques, deux géants sacrés de la littérature française, deux pièces écrites par des dramaturges de génie...ce fut pour moi de purs moments d'éblouissement. Le drame de Lucrèce Borgia m'a émue au point de voir la pièce deux fois...non, il n'y a pas que l'émotion, mais le parti pris pictural de Denis Podalydès qui a mis en scène cette pièce de façon magistrale; les comédiens choisis dont on sentait avec acuité l'expression des émotions et qui de façon communicative nous ont fait vibrer (et pleurer!). Elsa Lepoivre dans le rôle de Lucrèce Borgia a obtenu en 2017 le Molière de la comédienne théâtre public et c'est amplement mérité. Son jeu m'a tout simplement bouleversée. Quant à Tartuffe, le faux dévot joué par un Michel Fau au sommet de son art, nous fait entendre la magie du théâtre de Molière dans toute son irrévérence, la bravoure du langage...sa splendeur.

Henri de Montherlant, un écrivain à réhabiliter...

Les jeunes filles, Henri de Montherlant, édition FOLIO, 219 pages, 1936. Premier volume d'un cycle romanesque comprenant : 1) Les jeunes filles 2) Pitié pour les femmes 3) Le démon du bien 4) Les lépreuses L'année 2018 ne pouvait pas mieux commencer. Je vous présente donc mon premier coup de coeur littéraire pour un écrivain qu'on lit mal, qu'on ne lit pas assez et qui est taxé à tort (selon moi) de misogynie. Pour ceux qui l'ignorent Henri de Montherlant est né en 1896 à Paris dans une famille noble. Fils unique, sa passion pour la littérature s'est affirmée très tôt à l'âge de douze ans. Devenu adulte, il entreprendra de longs voyages qui nourriront son inspiration. Son oeuvre pléthorique est essentiellement composée de romans, d'essais, de pièces de théâtre. Il se donne la mort le 21 septembre 1972. Fidèle à la logique que je me suis fixée pour cette année et avide d'explorer les plus belles plumes de la  littérature française,

Mes résolutions littéraires pour 2018...

Je ne vais pas vous parler de résolutions personnelles, pour la simple et bonne raison que je suis plus ou moins le même cap chaque année, à savoir me fixer des objectifs qui relèvent du bon sens et les suivre de façon constante. Lors de l'année 2017, je n'ai pas lu autant que les années précédentes même si je tourne autour d'une centaine de livres lus par an. J'ai eu à coeur d'accorder de la place à mes autres centres d'intérêt que sont le théâtre, le cinéma, le spectacle vivant; il faut également dire qu'entre mon travail et mes trois enfants, il est parfois difficile de trouver du temps pour ses propres loisirs et passions. Pour 2018, l'objectif ne sera pas en quantité de livres lus mais en qualités et j'ai d'ores et déjà fait une petite sélection plutôt riche et exigeante. Dans mes lectures, il y a aura plus d'Histoire, la grande histoire, celle qui instruit, celle qui nous permet de ne pas oublier comment notre société s'est c