Comme vous le savez cette année la remise du prix Nobel de littérature n'aura pas lieu et a été reportée en raison d'un scandale (de moeurs ?) impliquant l'époux d'une des membre du jury. Il y a bien de grands écrivains vivants que je verrais auréolés de ce prestigieux prix, je citerai par exemple Joyce Carol OATES qui a consacré sa vie entière à l'écriture et qui, à 80 ans, mériterait bien cette consécration; je reviendrai bien sûr prochainement sur cette grande écrivaine américaine dont la lecture m'apporte mille satisfactions. Cela étant dit, mon prix Nobel (non vivant) à moi pour 2018 c'est Romain Gary (Roman Kacew de son vrai nom, 1914-1980). Il serait présomptueux de ma part de vouloir écrire une chronique dont les mots seraient à la hauteur de ce génie de la littérature et qui puisse exprimer le plus justement possible le ravissement que me procure la lecture des romans de cet immense écrivain. La perfection de ses phrases, la profondeur de sa...
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