La rumeur court, les esprits s'échauffent, Paris est en ébullition, et pour cause, Victor Hugo est à l'agonie. "Paris est un corps fiévreux tandis que le poète lutte contre l'attraction de la terre". Le plus grand des poètes a attrapé un mauvais coup de froid et à 83 ans cela ne pardonne pas. Ce roman nous raconte cette journée du 22 mai 1885 au cours de laquelle Victor Hugo a rendu l'âme, et les jours qui ont suivi parcourus par l'agitation d'un peuple saisi d'émotion. La foule est rassemblée sous les fenêtres du poète, et les autorités craignent des débordements. Ce qui est frappant à la lecture de ce roman est l'adulation dont Hugo est l'objet de la part de tout un peuple qui salue en lui son défenseur le plus acharné et l'écrivain le plus engagé. Sa gloire littéraire est indissociable de ses colères et de son engagement en faveur des plus faibles, des laissés-pour-compte. Ainsi le choix du lundi pour le déro...
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