"Je viens d'une terre où l'on enterre le chagrin,
Je viens d'un ciel qui tisse de lumineux desseins,
Des amours alanguies naissent en mon sein,
Je sème des sonnets qui éclaboussent mon chemin,
De l'été je suis l'ombre mutine,
Du printemps une Diane divine,
De l'hiver je chasse la torpeur assassine,
Et l'automne m'abreuve d'une mielleuse bruine
Je suis d'ici et de là-bas,
Je danse quand d'autres trébuchent au moindre pas,
Je viens d'une terre où l'on enterre le chagrin,
Je viens d'un ciel qui tisse de lumineux desseins".
(Texte : Chadia / peinture : J. Godward)
Commentaires
Enregistrer un commentaire