Lucrèce Borgia de Victor Hugo, 1833.
Tartuffe de Molière, 1669.
Deux époques, deux géants sacrés de la littérature française, deux pièces écrites par des dramaturges de génie...ce fut pour moi de purs moments d'éblouissement.
Le drame de Lucrèce Borgia m'a émue au point de voir la pièce deux fois...non, il n'y a pas que l'émotion, mais le parti pris pictural de Denis Podalydès qui a mis en scène cette pièce de façon magistrale; les comédiens choisis dont on sentait avec acuité l'expression des émotions et qui de façon communicative nous ont fait vibrer (et pleurer!).
Elsa Lepoivre dans le rôle de Lucrèce Borgia a obtenu en 2017 le Molière de la comédienne théâtre public et c'est amplement mérité. Son jeu m'a tout simplement bouleversée.
Quant à Tartuffe, le faux dévot joué par un Michel Fau au sommet de son art, nous fait entendre la magie du théâtre de Molière dans toute son irrévérence, la bravoure du langage...sa splendeur. Et une mention toute particulière à Michel Bouquet dans le rôle d'Orgon, du haut de ses 92 ans a illuminé le spectacle.
Vous l'aurez bien compris, ces moments de théâtre m'ont éblouie et je persiste à dire que rien ne vaut l'odeur d'une salle de spectacle, le bruit du plancher qui craque, la proximité avec les comédiens, l'intensité de leur jeu et l'émotion qu'ils nous communiquent.
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